L’HISTOIRE DU LOGO CHINOIS

Mai 7, 2019 | Apostolat, Pastorale Biblique

C’était le mois de mars, 1999. Un jour de froid intense à Pékin Je me trouvais avec le P. Tomas Langarica SVD, lors d’une tournée à la capitale. Le matin, nous étions allés à la messe à la cathédrale du sud, et par après nous marchâmes sur la fameuse Place de Tiananmen et la Cité Interdite. Nous déjeunâmes dans un restaurant reconnu par sa délicatesse locale. le canard de Pékin. Ce fuit une journée très agréable. Étant donné qu’il faisait froid, nous décidâmes nous mêler avec les gens dans un marché local du centre.

Probablement nous étions les seuls deux étrangers à cet endroit, déambulant librement dans une ambiance amicale parmi de centaines de personnes autour de nous. Plus tard nous nous sommes rendu compte qu’une jeune-fille d’environ 20 ans nous suivait. Elle s’approcha de nous et demanda si elle pouvait pratiquer un peu d’anglais avec nous. Elle nous dit qu’elle était une étudiante d’art de l’université et qu’elle avait un petit studio tout proche, ou on exhibait quelques unes de ses peintures. Je lui dis qu’elle pouvait marcher et parler avec nous, mais nous n’étions pas intéressés à se rendre à un studio d’art.

Après quelques minutes, mon compagnon poursuivit son chemin et nous accordâmes nous retrouver une heure après. Je dis au-revoir à la jeune et je me rendis à un cybercafé afin de voir mon courrier. Je me souviens que la connexion était assez lente et ça me prît presque une heure finir mon travail, Lorsque je fus prêt à abandonner la place, je remarquai que la jeune se trouvait, encore, derrière moi, ce qu’il me déplut. Je lui disse que notre pratique d’anglais était finie. Elle insista à ce que j’aille donner, au moins, un coup d’œil à son studio. Après avoir retrouvé mon compagnon à l’endroit désigné. Devant l’insistance de la jeune-fille à visiter son studio et poursuivre notre chemin de retour à l’hôtel, nous avons accordé qu’un seul couple de minutes. Une fois de plus je lui disse que nous n’allions rien acheter. Je me souviens ici, que ce dont j’avais be soin c’était un logotype. Tandis que nous marchions j’expliquai que nous venions d’initier une nouvelle compagnie et nous avions besoin d’un logotype à l’endroit de cette compagnie. Elle nous dit qu’elle pourrait essayer en dessiner un. Le problème commença lorsque j’essayai d’expliquer de quoi s’agissait-elle la nouvelle compagnie. : Fondation de Pastorale Biblique. Ça serait impossible dire ce qui se passa dans sa tête au cours de ces quelques minutes, puisque j’essayai lui expliquer la signification de ces mots « bizarres ». Probablement, elle n’avait jamais été en contact personnel avec un chrétien, ou peut être jamais auparavant avait-elle jamais entendu le mot « Bible » !

Nous sommes arrivés au studio. Une habitation carrée, pas trop grande avec des oeuvres d’art accrochées aux murs. Â ce moment-là elle ne pouvait pas être davantage élevée et aimable. Les peintures sur les murs étaient, en fait, très belles. Et elle commença « a travailler. Lentement nous pûmes voir différents traits sur le papier. Elle, timidement, nous regarda afin de constater notre réaction qu’elle était en train de réaliser. Après une longue et douloureuse heure, se rendit, pas satisfaite de sa création. Mais elle affirma ; « Mon professeur n’est pas très loin. Je vais L’appeler » J’essayai de l’arrêter, Nous nous sentions, déjà peu commodes à cause de tous les efforts qu’elle avait fait et nous ne voulions pas lui causer aucun problème ni à son conseiller. Mais elle insista et s’en alla, nous laissant seul au studio. Peu de temps après, elle revint en compagnie d’un homme à l’aspect très digne. C’était le professeur. Notre honte devint encore plus grande qu’auparavant. Une fois de plus je m’excusai et je lui disse que nous n’avions pas l’intention de le déranger. Il fut élevé et résolu, affirmant : « Je comprends. Il n’y a aucun problème. Permettez-moi d’essayer de faire quelque chose pour vous. » Il me demanda que je lui expliquasse en détail le logotype dont j’avais besoin. Je disse « Quelque chose d’attrayant et unique, où nous pourrions voir les initiales PBF et également avec une quelconque signification en chinois ».

Le professeur commença à manier habilement le pinceau. Définitivement il était meilleur que son élève. Parfois, paraissait qu’il était presque satisfait de sa création. Mais, également, s’arrêta et s’excusa, disant que c’était très difficile créer un logotype en quelques minutes. À l’université il y avait de cours exprès pour ça. Mais lui ne voulait pas se rendre. Nous lui dîmes que c’était suffisant pour nous, que c’était déjà tard et que l’expérience de se trouver avec eux au cours d’une couple d’heures était suffisante afin que nous puissions apprécier l’amabilité, les habilités ainsi que le dévouement du professeur et son étudiante d’art.

Il insista. Il voulait que nous revenions le lendemain. Lorsque nous avions mentionné que nous partions de Chine à première heure du lendemain il demanda le nom de l’hôtel… « Je vais travailler cette nuit et demain, avant de se rendre à l’aéroport, je m’y trouverais ». Une fois de plus je dis que ce n’était pas nécessaire, mais que lui n’accepterait pas un « non » comme réponse. Je me rendis compte que cet homme était sérieux et qu’il voulait essayer, et qu’aussi il devait demander le coût. Lorsque je m’informai sur le prix, il affirma : « S’il te plait ce que je fais. Alors tu me donne ce dont tu crois que c’est juste, si ça ne te plait pas, tu ne dois rien payer ».

J’étais confus, vacillant, heureux, appréhensif, surpris et avec un sentiment de faute pour avoir demandé quelque chose étant presque impossible. Également j’eus pitié de l’étudiante se trouvant là, en silence. Je me suis souvenu, également, que je n’avais pas acheté aucun cadeau pour la communauté, c’est ainsi qu’avant d’abandonner le studio je regardai à nouveau les œuvres d’art que l’on exhibait. Finalement, je sélectionnai un ensemble de quatre dessins, bellement dessinés, pleins de couleurs et détails, représentant un conte populaire chinois très connu. Lorsque je demandai le prix elle mentionna tout de suite une quantité. Ce n’était, absolument, pas cher. Avec plaisir je payai pour les quatre pièces d’art. Et la jeune s’en alla.

Le professeur me dit alors : « Vous avez très bien sélectionné. Les quatre peintures que vous avez choisies étaient les meilleures parmi ses œuvres. À vrai dire, elle dût les refaire plusieurs fois et celles que vous avez sélectionné furent les peintures que lui permirent finir l’université et se graduer » je me sentis honteux… » Mais je lui payai très peu » lui dis-je. Le professeur répondit : « On ta demande de payer un prix et c’est ce que tu as fait » Nous laissâmes le professeur à son travail au studio et nous sommes revenus heureux à l’hôtel. nous demandant qu’est qu’il allait arriver le lendemain et réfléchissant sur le grand nombre d’expériences de la journée, spécialement au cours des dernières heures.

Tôt le matin du lendemain et avant de sortir de l’hôtel, le professeur était en train de nous attendre au vestibule. Il nous montra le résultat de toute une nuit de travail.

Il nous expliqua qu’il essaya d’intégrer tout ce que lui avions dit : « Les deux caractères ce sont des caractères chinois très anciens et très rarement employés ces temps modernes » il commença pour dire : très peu de chinois sauraient la signification. Si nous prenons les caractères par séparé, le premier signifie « oreille » et le deuxième signifie « mille ».

« Comme ça mille entendent…pas mal » pensais-je.

Par après il poursuivit : « en chinois on ne peut pas séparer les deux caractères, le premier va, toujours, avec l’autre. Alors si nous lisons les deux caractères ensemble, nous obtenons une signification complètement différente. Sans e cas-ci ça signifie « un chemin dans un immense champ de riz ».

« Ceci est encore plus significatif » pensais-je.

« Mais ces deux caractères ont-ils également une signification occulte-déclara et poursuivit- dans l’antiquité lorsque quelqu’un mourait dans le hameau, les familiers menaient les dépouilles pour être enterrées au pied d’une montagne, et ils devaient passer à travers un chemin étroit. Alors, avec le temps, ces caractères arrivèrent à signifier : <le chemin vers l’au-delà ».

Je dis au professeur » nous sommes chrétiens et également nous pouvons voir le symbole de notre foi, la croix de la Résurrection . Nous voyons aussi le P.B.et F Un logo parfait ! Exactement celui que nous voulions ».

Alors je dû lui demander au sujet du prix « Professeur, le logotype me plait beaucoup…Combien vous dois-je ? » Ce fut à ce moment-là lorsque me regarda fixement et me dit : « Hier soir, avant que tu sortisses de notre studio, ti achetas une œuvre d’art à mon étudiante. Ce que tu ne savais pas c’était qu’elle avait besoin, exactement cette quantité d’argent pour obtenir son diplôme de l’université et commencer à travailler. Alors, en ce qui me concerne tu ne me dois rien ».

Alberto Rossa CMF

Catégories

Les archives

Formation SOMI ASCLA Est à Benlutu

Formation SOMI ASCLA Est à Benlutu

Benlutu, Indonésie. Du 26 au 30 novembre 2024, l'équipe Solidarité et Mission (SOMI) de la Congrégation a organisé une session de formation essentielle pour les responsables SOMI de la Conférence ASCLA Est à la Maison de Retraite Wisma Claretian Benlutu. Cette...

claretian martyrs icon
Clotet Year - Año Clotet
global citizen

Documents – Documentos