Une nouvelle journée commence à Nairobi qui se révèle particulièrement ensoleillée dès le matin. Les frères ACLA encouragent le culte et l’Eucharistie. Avec saint Jean Chrysostome nous nous félicitons de l’anniversaire de la profession perpétuelle de notre frère Henri Omonisaye. Dans l’homélie, on nous rappelle que nous sommes un seul corps avec des parties multiples et diverses, mais un corps qui doit être vivant, avoir « l’anima » pour pouvoir mener à bien la mission qui nous est confiée.
Les séances de travail sont éclairées par les paroles de Matthieu 11, 25-30 -la bonne nouvelle révélée aux simples et notre rêve congrégationnel recueilli en QC43.
Pedro Belderrain a présenté la dynamique à suivre cette journée : toute la matinée pour travailler en groupes réagissant aux présentations du premier processus de transformation « une congrégation en voie de disparition » avec le même questionnaire que dans les processus précédents. Tout l’après-midi reste pour partager en plénière les conversations des différents groupes.
Au début de la session de l’après-midi, le décès du P. José Nieto (Antilles) a été signalé. Le provincial des Antilles Fausto Cruz a fait une brève référence à la vie de notre frère et à son grand zèle missionnaire.
Toutes les évaluations ont été évaluées positivement. A travers les réponses des différents préfets généraux chargés d’animer ce premier processus de transformation, nous découvrons les thèmes qui ont focalisé le dialogue des différents groupes.
Le partage commence par le dialogue sur la Préfecture de la Bible et de la Communication, et la réponse d’Henry Omonisaye.
La Préfecture de la Bible et de la Communication s’est sans aucun doute fixé des objectifs élevés, et la structure complexe qui est en train de naître est orientée au service de la mission ; c’est un principe fondamental. La Bible et la Communication ne sont pas deux réalités différentes, mais les deux faces d’une même médaille, inséparables, dans une relation dynamique, intime et de rétroaction qui respecte et embrasse la riche pluralité congrégationnelle et la diversité des défis missionnaires que nous rencontrons.
Défaillance soudaine des systèmes de traduction, ce qui nous amène à plaisanter sur une cyberattaque sur la réunion ; ce n’étaient que des interférences qui nous empêchaient de nous entendre correctement… Aussi réels que la vie elle-même !
L’exposition s’est terminée par un appel à une utilisation intelligente -bon sens- dans l’utilisation des médias sociaux, affirmant notre engagement envers l’édition numérique, pariant sur le « critère de créativité » et notant la grande richesse des matériaux existants qui sont collectés et catalogués pour l’avenir utilisation.
Le dialogue se poursuit avec la Préfecture de l’Apostolat et la réponse de Pedro Belderrain, qui a proposé de rencontrer virtuellement chacun des Préfets de l’Apostolat dans les mois à venir. Pedro a précisé certaines des données sur le calendrier des activités (rencontre mondiale des préfets, réunions de zone…) qui sont provisoires jusqu’à ce que les dates des différents événements mondiaux de la Congrégation soient finalisées.
Les paroisses comme plates-formes d’évangélisation et de mission clarétaine, et SOMI comme cadre de référence et coordinateur de diverses activités qui étaient auparavant dispersées, ont été les autres sujets abordés. En fait, la clé apostolique du 26e Chapitre est de savoir comment être enraciné et audacieux dans chacune des plates-formes missionnaires que nous animons ; de plus, la mission n’est pas simplement ce que nous faisons, c’est aussi – et dans une large mesure – notre témoignage personnel, communautaire et institutionnel.
Il a terminé la présentation en reconnaissant la difficulté de trouver des remplaçants pour les animateurs de plateforme, surtout lorsqu’ils ont bien fait leur travail. Les changements se veulent progressifs et fluides.
Enfin, le travail de la journée se conclut par le partage des cinq groupes sur la Préfecture de la Jeunesse et de la Pastorale des Vocations et les réponses de Carlos Verga.
Il y a un grand intérêt pour la proposition de Claret Way que Carlos explique plus en détail, en particulier son engagement à créer un réseau entre tous les membres de la Famille Clarétaine qui englobe et donne un sens au travail qui existe déjà, comme le dirait la langue aujourd’hui, c’est un multivers de grâce.
Carlos termine en rappelant une idée déjà présente dans le chapitre 25 : sortir à la rencontre des jeunes, ce n’est pas sortir « pour prendre nos recettes », mais pour les écouter et cheminer avec eux.
Après une courte pause, la prière du soir s’est déroulée sur un rythme africain, portant le costume Maasai, sautant et dansant… Bénissez le Seigneur frères, bénissez-le car il a été bon pour nous !
Francisco Carin, CMF, cronista del día
Traduit par Thomas D’Aquin Mvondo
