Maluso, Philippines. Du 21 au 25 avril, 2018, comportant l’effort d’ensemble du IPMS (Mission de Peuples Indigènes à Saranggani) et le CSFI (Fondation Claret Samal Incorporeted), a été possible et il a eu lieu à Maluso, une des îles de Basilan, le Camp d’Été nommé : Baytalabay Sungun (« Rencontre de Jeunes » avec le Dialecte Samal et Tagakaulo) entre trois différentes tribus, cultures et religions.
Le programme a commencé avec la célébration eucharistique suivie d’une Duwa’a, un beau symbole rappelant aux participants que chaque rencontre constitue une rencontre avec Dieu. Toute la journée s’est centrée sur l’introduction entre les différentes tribus présentes, suivie d’un forum ouvert au cours duquel on a présenté et établi les idées préconçues ainsi que les stéréotypes entre les différentes cultures en vue de promouvoir une rencontre plus profonde. La deuxième journée a été dédiée à la réflexion sur la propre personnalité. Les deux tribus des montagnes ont eu l’occasion de connaitre la situation de la Vie réelle des Bajaus à travers une immersion avec les différentes familles de Bajau. Au cours de la troisième journée on a abordé le déroulement de la camaraderie entre les tribus à travers une incroyable course. La quatrième journée s’est centrée sur le développement de l’auto-estime ainsi que de la confiance de chaque participant à travers des scénarios théâtraux, lesquels ont-ils servi, également, comme préparation à la Nuit Culturelle. La dernière journée s’est vécue sur la plage de l’île Taikila.
Ç’a été très symbolique le fait que les gens des montagnes (Blaan et Tagakaulo) soient descendues et que les gens de la mer (Bajau) soient retournées sur le bord, afin de se rencontrer. Le camp d’été ne s’est pas braqué sur les différences. Il s’est centré, par contre, sur le fait de fortifier la propre identité en tant q que Tagakaulo, Blaan et Bajau. Il a aplani le chemin en vue de la compréhension du fait qu’existent d’autres tribus, quelles peuvent apprendre bien des affaires entre elles et découvrir l’unité dans la diversité. Le camp a été un souvenir permanent de la richesse de notre monde ; Il n’y a aucune culture dominante, il est composé par grand nombre de cultures qui doivent se complémenter entre elles. Dans notre monde d’aujourd’hui, maculé par le sang d’un grand nombre de personnes qui sont mortes à cause de guerres tribales, de l’indifférence entre religions, de l’idée qu’une culture et religion déterminée est la meilleure et tout le reste est erré .Notre Congrégation espère que le Camp ait crée une expérience alternative et un mouvement favorable à une autre compréhension de la réalité.
