Abidjan, Côte d’Ivoire. Depuis les élections du 28 novembre 2010, une série de conflits amènent ce pays vers une nouvelle guerre civile. Le candidat de l’opposition Alassane Ouattara et le, jusqu’à maintenant gouvernant, Laurent Gbagbo, se sont déclarés gagnants et tous les deux ont été investis comme Présidents de la République lors de deux cérémonies différentes.
Les autorités électorales de Côté d’Ivoire et même L’ONU ne reconnaissent pas la victoire de Laurente Gbagbo, qui, cependant, est appuyé par ‘armée. De leur côté, l’opposition comptent sur l’appui des anciens rebelles qui continuent de contrôler le nord après la guerre qui divisa le pays africain entre 2002 et 2007. Le conflit a causé déjà la mort de beaucoup de monde et la violence s’est étendue sur plusieurs parties du pays.
Le P. Général a eu à annuler une visite à nos missions, qu’il avait programmée pour le mois de février. Le Supérieur Provincial de la Pologne, responsable des clarétains ici, qui a été en contacte constant avec eux, a écrit au P. Général :
“Seulement quelques mots pour dire que, présentement, la situation au Côte d’Ivoire est très mauvaise. Il y a la lutte armée dans les villes et aussi dans nos missions. Dans nos missions de Bouafle et Soubre il y a beaucoup de réfugiés qui cherchent à se cacher des rebelles…Aujourd’hui, à Soubre, les rebelles ont volé la voiture de notre mission clarétaine. Il est difficile de prédire comment la situation va se développer dans les jours qui viennent.”
SALUTATIONS, P. Krzysztof Gierat cmf