Madrid, Espagne. Après la clôture du 75e anniversaire des Bienheureux Martyrs de Barbastro, le souvenir des disciples du Christ, assassinés à cause de leur foi, ne s’éteint pas dans l’Espagne contemporaine.
Dimanche le 27, le cimetière de Paracuellos del Jarama, près de Madrid, accueillera une célébration eucharistique avec laquelle le diocèse d’Alcalá de Hernares ouvre le 75e des martyr y enterrées.
On a parlé de ce cimetière comme l’endroit où plus de chrétiens ont donné leur vie pour leur foi dans le monde. Des milliers de personnes y furent fusillés et jetées dans des fosses creusées auparavant. Un grand pourcentage de ces victimes ne furent pas tués à cause de leurs idées ou de leur politique, mais à cause de leurs condition de prêtres, religieux ou militants chrétiens. Environ 120 d’entre eux ont été béatifiés; quinze Oblats de Marie Immaculée seront béatifiés le mois prochain. À côté des assassinés , le cimetière accueille Casi les restes d’utres milliers d’assassinés venant d’autres fosses des alentours de Madrid
Un grupo de Claretianos
Paracuellos tiene un significado especial para los Misioneros Hijos del Corazón de María. Allí reposan los restos de al menos seis Misioneros, cuatro Presbíteros y dos Hermanos. Mayores en edad que los Mártires de Barbastro o Fernán Caballero, su ministerio y ejemplo de vida ya había impresionado a muchos católicos españoles. Cinco pertenecían a la comunidad ‘de Buen Suceso’ encargada entonces de un buen número de obras editoriales y de la atención al Santuario del Corazón de María. De los doce Mártires de aquella comunidad, cinco fueron ejecutados en Paracuellos: el H. Casimiro Oroz Idoate (42 años) y los PP. Juan Echevarría Maurolagoitia (50), Juan Manuel Fernández Gonzalo (40), Juan Iruarrízaga Aguirre (38) y José Joaquín Portero Martín (34). Hay testigos que dan pie a suponer que el Cementerio acoge también los restos del H. Hilario Goñi Asperrén, de 49 años, que había sido enviado a Madrid desde Don Benito suponiendo que allí los religiosos estarían mejor protegidos. La Hermandad que custodia el Cementerio, asociación pública de fieles, también le cuenta entre los enterrados.
Un groupe de Clarétains
Paracuellos a une résonnance particulière pour les Missionnaires Fils du Cœur de Marie. Ils y sont enterrées les restes d’au moins six Missionnaires, quatre prêtres et deux Frères. Avant dans le temps que les martyrs de Barbastro ou de Fernán Caballero, leur ministère et leur exemple de vie avaient déjà impressionné beaucoup de catholiques espagnols.
Cinq d’entre eux appartenaient à la communauté de Buen Suceso, chargée en ce temps=là d’un bon nombre de publications et du ministère au Sanctuaire du Cœur de Marie. Cinq des douze martyrs de cette communauté furent exécutés à Paracuellos: le Frère Casimiro Oroz Idoate (42 ans) et les PP. Juan Echevarría Maurolagoitia (50), Juan Manuel Fernández Gonzalo (40), Juan Iruarrízaga Aguirre (38) et José Joaquín Portero Martín (34). Il y a des témoins qui nous laissent croire que le cimetière accueille aussi les restes du Frère Hilario Goñi Asperrén, 49 ans, qui avait été envoyé à Madrid de Don Benito, en pensant que les religieux y seraient plus en sécurité. La Fraternité qui s’occupe du cimetière, une association publique de fidèles, le compte, elle aussi, parmi les enterrées.
Une mémoire entretenue
La Congrégation connaît, aujourd’hui, plus qu’il y a vingt ans, la vie et le martyr de ces missionnaires. L’effort tenace du P. Ernesto Barea Amorena CMF, dévoué pendant des années au travail d’investigation sur nos martyrs, nous permets de connaître les détails des événements. Encouragée par la découverte, la communauté de Buen Suceso plaça, le 25 avril 2004, au milieu du cimetière, une croix qui rappelle le sacrifice des Missionnaires. Les paroles des Évêques espagnols qui ouvrirent cette célébration sont aussi actuelles aujourd’hui: “Que le pardon et la magnanimité soient le climat des temps nouveaux. Recueillons l’héritage de ceux qui donnèrent leur vie en pardonnant ceux qui les tuaient, qui offrirent leur vie pour un avenir de paix et de justice pour tous les espagnols”.
Les découvertes du P. Barea, laissés dans plusieurs livres et biographies, et les travaux comme ceux du P. Pedro García CMF, ont mis à la portée de tous les chrétiens aujourd’hui la vie de ces martyrs. L’Évêque d’Alcalá de Henares a invité , pour la célébration, dimanche prochain, les Supérieurs Majeurs de plus de vingt congrégations religieuses qui ont de martyrs à Paracuellos. Les Supérieurs Majeurs d’Ibérie, en voyage en l Pologne, ne pourra pas y assister. Le P. Aquilino Bocos, supérieur actuel de la communauté de Buen Suceso, Madrid, représentera la Congrégation.
Liberté et pardon
Il est impressionnant de voir écrit dans le registre de la prison d’où sortirent vers le cimetière, après le nom de chacun: “en liberté le 24 novembre 1936”. En effet, en liberté; dans la liberté que Dieu le Père réserve aux fidèles et aux braves, dans la liberté de mourir en pardonnant ceux qui les fusillent. Liberté bénie! (photos)