13 Novembre

Nov 13, 2018 | Claret avec toi

*345.- « Mes parents s’appelaient Juan Claret et Josefa Clarà, mariés, honnêtes et craignant Dieu, et très dévots du Très Saint Sacrement de l’Autel et de la Très Saint (Vierge) Marie »
Aut 2

LE DON DE NOS PARENTS

Le P. Claret, au moment de parler de ses parents, il ne présente pas en premier lieu leur fortune, leur âge, etc., mais leur identité en tant que croyants. Jusqu’à certain point il est déjà en train de parler de lui-même, du terreau nourricier expliquant sa façon d’être ; il mentionne justement trois traits de ses parents constituant les expériences vécues et apprises d’eux. Il expérimenta l’affection des parents qu’ils se sont dévoué complétement à lui et à ses frères. C’est pour ça qu’il dit : « J’ai eu des très bons parents » (Aut 25), et il parle de « mes chers parents » (Aut 22), et de « mon cher père » (Aut 36). Il se souvint d’eux avec affection toute sa vie, reconnaissant qu’eux travaillèrent à former son intelligence avec la vérité et son cœur avec la pratique de la religion et avec les autres vertus (Aut 25. 28).
Eux, lui ont enseigné à gagner le pain de chaque jour avec la sueur de son front (« honnêtes »), le mettant à travailler à l’atelier familial. À Barcelone il saura combiner travail et étude, et plus tard il va raconter que l’amour se développe en travaillant et souffrant. Il vivait la transparence et la sincérité respectant les biens d’autrui. L’obéissance et la disponibilité l’ont amené à chercher la volonté de Dieu et à l’accomplir aux cours des moments cruciaux de sa vie (« craignant Dieu »). Sa piété eucharistique parviendrait à son zénith lors de l’expérience mystique de se sentir tabernacle vivant, portant jour et nuit la présence eucharistique en son intérieur. La dévotion de ses parents à « la Très Sainte Marie » laissa à Antoine une singulière empreinte ; Tout dans sa vie va être teint de « marianisme » ; Marie va devenir « son tout après Jésus » (Aut 5).
Les semences que ses parents déposèrent en lui au cours de son enfance sont devenues par après, un fruit mûr, un extraordinaire vécu mystique.
Qu’est-ce que je valorise le plus de l’héritage spirituel et moral reçu de mes parents ? Continue-t-il à être présent en moi, peut être transformé, raffermi, plus cimenté ? Peut-être quelque peu abandonné ?

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20 Décembre

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