Mourmansk, Russie. Voilà quelques mois je reçus un message électronique d’un anglais affirmant qu’il possède une icône offerte pendant la II Guerre Mondiale, offerte à un soldat britannique, par les habitants de Mourmansk. Au début je crus que c’était une plaisanterie (ou une escroquerie de celles qui prolifèrent par Internet). Peu de temps après, m’appelèrent au téléphone, et le numéro venait d’Angleterre Ils me racontèrent la même histoire et peu à peu j’en suis venu `me convaincre. Aujourd’hui, en mai, 2018, l’icône qu’en 1942 sortit de Mourmansk, est revenue à la maison.
Un convoi de navires anglais, ayant comme nom PQ17, sortit d’Islande à la fin juin, 1942, escorté par un grand nombre de différents navires de guerre. 35 bateaux, 207 avions, 594 tanks, 4.236 camions et véhicules militaires, 156.000 tonnes de matériel pour une valeur de 700 millions de dollars. Tout pour appuyer l’Armée Russe, laquelle était en train de vivre grand nombre de difficultés lors d’une difficile période de la guerre.
Le lieutenant William Henry Painter, ingénié de profesión, né en 1892, fut l’un du grand nombre d’embarqués dans ce convoi. Lorsqu’ils furent attaqués, son bateau arriva jusqu’au port de Mourmansk. Seulement 11 des 35 bateaux parvinrent au port.
William était catholique, et prit la décision, pour remercier Dieu son salut, chercher les catholiques de la ville. En constatant l’extrême situation de famine, il prit la décision de repartir la cargaison se trouvant dans le bateau 8gardant le minimum afin de pouvoir retourner à la base) parmi les nécessiteux. En guise de remerciement, la communauté lui offrit une icône. C’est certain que le lieutenant Painter reconnut la valeur spirituelle de ce cadeau.
Depuis lors l’icône se trouvait en Angleterre. Elle passa du lieutenant à son épouse, laquelle à la fin de ses jours fit son entrée au couvent d’Eden Hall (des Sœurs de saint André), à Edenbridge, dans le comté de Kent. Le fils du couple, Robin Painter, lieutenant-colonel de l’armée britannique, trouva l’icône parmi les affaire d sa défunte mère, il l’offrit au monastère. Elle se trouva là, jusqu’au moment de la fermeture du couvent.
Au moment de vendre les affaires du monastère, l’icône fut achetée par un antiquaire local, lequel la vendit à Phillis Burton, avec un grand nombre de documents, parlant de son origine. En accord avec ces documents on put connaitre l’histoire de l’icône. Et Phillis, comprit que l’icône appartenait à l’église catholique de Mourmansk Et Phillis, catholique, elle-même eut pitié de la communauté catholique de Mourmansk. Elle sut apprécier la générosité du cadeau de l’icône avec un inconnu marin anglais, après son horrible expérience à la mer de Barents. Elle se rendit compte, également, comment le destin mena à cette rencontre avec les lointaines frontières russes. Elle était convaincue du fait que l’icône devait retourner à la maison. En tant que symbole de la grande amitié, que tel que nous le souhaitons tous, existera, toujours entre nos peuples. Phillis garda cette icône quelques années, mais seulement a trouvé la façon de la rendre.
Grâce à un groupe d’anglais, ayant une expérience laborale en Russie et `la Marine Royale Britannique, on put organiser la dévolution de l’icône. Cherchant sur Internet ils constatèrent que présentement existe la paroisse de saint Michel Archange á la ville de Mourmansk. Pour tout le mon ça a été gratifiant rappeler les convois arctiques ainsi que la recherche du pèlerinage du lieutenant Painter ainsi que celui e l’icône, présentement à Mourmansk.
P. Alejandro J. Carbajo Olea, CMF