Depuis neuf ans, l’Église s’engage avec force contre le trafic des êtres humains, autour de la célébration de Sainte Joséphine Bakhita, sauvée de l’esclavage dans sa jeunesse, le 8 février, mémorial liturgique de la Sainte.
La Famille Clarétaine, qui depuis des années prépare et partage du matériel pour célébrer ensemble cette journée, a déjà distribué la proposition de réflexion et de prière de cette année, organisée par les Sœurs Missionnaires de la filiation Cordimariale. Le matériel, outre les références bibliques et clarétaines et les aides à la prière, offre des informations de base sur la réalité actuelle du trafic dans le monde et nous invite à agir.
Il suggère quatre possibilités :
(i) mieux connaître la réalité de la traite dans le pays où l’on vit ;
(ii) promouvoir la formation sur ce fléau et la création d’outils permettant de détecter ceux qui le subissent ;
(iii) mieux connaître les organisations qui combattent le problème et aident ses victimes ;
(iv) adopter des initiatives de proximité et d’attention aux personnes les plus vulnérables.
Quelques jours auparavant, les préfectures de l’apostolat de la Congrégation ont distribué une prière qui pouvait être utilisée le 8 et ont diffusé les orientations pastorales proposées pour lutter contre le trafic humain par le Dicastère du Vatican pour le développement humain intégral.
En tant que chrétiens, en tant que missionnaires et en tant qu’hommes, nous, les Missionnaires Clarétains, nous sentons particulièrement touchés par ce problème. Malheureusement, il existe de nombreux endroits où des situations injustes comme celles-ci mobilisent uniquement ou principalement des femmes, qui représentent un pourcentage très élevé des victimes directes. Lorsque la violence est exercée contre les femmes, les hommes (y compris les religieux) sont appelés à réagir de manière unique. Le trafic des êtres humains, décrite par le pape François comme un “fléau honteux, indigne d’une société”, concerne souvent la prostitution forcée, mais l’exploitation du travail, le trafic d’organes et la mendicité ont malheureusement augmenté ces dernières années.
La Famille Clarétaine fait connaître les différents événements et initiatives organisés par le réseau Talitha Kum. Ce réseau, animé par des femmes de la vie religieuse, a rassemblé plus de 90 nations et des milliers de personnes pour soutenir les personnes touchées par le trafic d’êtres humains. Ces dernières années, les efforts de Talitha Kum ont permis d’aider plus de 300 000 personnes. Pour poursuivre sa mission, le réseau a prévu une série d’activités tout au long du mois de février, avec un marathon mondial de prière le 8 février, où les participants des quatre coins du monde se rassembleront dans la prière.
Pour en savoir plus :
Les deux pages sont disponibles en anglais, français, portugais, italien et espagnol.